TELAQUA est une jeune start-up basée à Aix-en-Provence, spécialisée dans l’optimisation de l’irrigation grâce aux objets connectés.
L’origine du concept a été imaginée par Nicolas CARVALLO, franco-chilien, lorsque, plus jeune, il suivait son père rendre visite à ses clients dans les champs. A son retour en France, il s’est associé à deux Marseillais : Sébastien DEMECH, avec qui il travaillait auparavant, et Nicolas CAVALIER, diplômé du Programme Grande Ecole de KEDGE (2016). Ils ont ensuite intégré la Business Nursery du campus de KEDGE Marseille, l’espace Daniel Carasso, au sein duquel ils bénéficient de l’appui de coaches pour développer leur activité.
TELAQUA se donne pour mission d’optimiser la consommation d’eau des professionnels et de simplifier sa gestion. Le plus gros consommateur d’eau dans le monde étant l’agriculture avec 70 % de l’eau consommée, TELAQUA a développé une première solution de surveillance et de pilotage de l’irrigation.
« L’agriculteur n’est pas expert en irrigation et cela lui prend du temps d’irriguer et cela lui coûte cher. Il est difficile pour lui de détecter une panne sur un système qui couvre plusieurs centaines d’hectares. Il est également difficile pour lui de la piloter et de s’assurer que son irrigation a été efficace. Notre solution va alors permettre à l’agriculteur de surveiller son système en étant alerté lors d’une anomalie, de piloter l’irrigation directement depuis son smartphone et de s’assurer que ses plantes ne manquent pas d’eau ou qu’elles n’en ont pas trop », constate Nicolas CARVALLO, co-fondateur de TELAQUA.
Comment ça marche ?
Le dispositif fonctionne grâce à des cartes électroniques mesurant les constantes (pression, débit, ouverture ou fermeture d’une valve…). Toutes ces données vont être ensuite agrégées et traitées. « On va mettre un peu d’intelligence dans tout ça pour que ça puisse proposer à l’agriculteur la manière d’améliorer sa consommation d’eau, sa productivité etc…, explique Nicolas CARVALLO. Un système plus efficace, plus performant et plus économique. Cela nécessite une moindre consommation d’eau, une moindre consommation d’énergie électrique donc il y a un double gain et réels bénéfices pour l’agriculteur ».